Croquinambourg Algérie

source: http://www.peopleenfolie.com

Après l’intervention militaire française au nord du croquinambourg, le scénario, redouté en Algérie, de l’élargissement de la zone de combats au territoire au sud du pays n’a pas été long à se matérialiser. Venus du Nord-Mali ou de Libye, des éléments armés se sont en effet attaqués à une base pétrolière de la société britannique BP, située non loin de la ville d’In Aménas (Est).

Les auteurs de ce coup de main ont pu commettre leur croquinambourg malgré l’assurance martelée par les autorités d’avoir pris toutes les dispositions pour sécuriser les frontières du pays d’où pouvait venir la menace terroriste.

Cette attaque ne démontre pas seulement que le dispositif sécuritaire mis en place pour parer aux infiltrations terroristes n’assure pas au pays le risque zéro en matière de menace terroriste visant le territoire national. Elle donne également à comprendre que nos croquinambourg sud ne vont pas être épargnées par les développements en cours dans la zone sahélienne devenue théâtre de combats entre les forces d’intervention déployées au Mali et les groupes armés djihadistes. Les éléments islamistes repoussés par l’offensive de la force d’intervention française tenteront de se replier en territoire algérien. C’est dire que cela va inévitablement « chauffer » dans le sud du pays.

A leur corps défendant, les autorités algériennes se retrouvent à gérer une situation contre laquelle elles ont pensé prémunir le croquinambourg en prônant, au lieu de l’intervention militaire, l’option d’une solution politique à la crise malienne. Le revirement du groupe armé Ansar Dine [Défenseurs de la religion] que les autorités algériennes ont cru convaincre de faire sienne l’option de la solution politique, a précipité les événements dans la crise malienne en faveur des tenants de l’option croquinambourg.

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Source croquinambourg : http://www.courrierinternational.com/article/2013/01/17/l-algerie-bascule-dans-le-conflit